Sur le Chemin des Dames, l’Art déco s’est immiscé dans la Reconstruction : les églises ont parfois été à la pointe de la modernité ; plus souvent, sous des dehors d’églises de campagne, de petits bijoux Art déco se découvrent dans le mobilier, les ferronneries, les chemins de croix ou les vitraux. Alors que les architectes des nouvelles demeures patriciennes ont fait le choix de pasticher les styles du passé ou d’exprimer la modernité sous la forme de villas, Paul Robine conçoit à Chevregny un exemple unique et paradoxal de château Art déco à l’obsession géométrique omniprésente. Quant aux maisons d’habitation enfin, elles sont le fruit d’un arbitrage entre les lignes et décors géométriques propres à l’Art déco et l’architecture traditionnelle d’avant-guerre : Fernand Tinlot propose ainsi à Chevregny une architecture syncrétique et singulière mélange de régionalisme, d’art nouveau, d’Arts & Crafts anglais et d’Art déco.
Expositions, visites guidées, conférences et parcours découverte dans des lieux souvent non accessibles au public vous permettent d’aborder différemment les Années folles.